Comment renforcer ses défenses immunitaires ?

Voici comment renforcer un système immunitaire faible avec des gestes préventifs efficaces qui permettent de booster sa santé et ses anticorps Automne et hiver sont des saisons où la circulation des virus est forte. Pour renforcer ses défenses immunitaires et éviter de tomber malade.

 

 

Se défatiguer avec le magnésium

 

Le magnésium est un sel minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Il participe à plus de 300 actions métaboliques et est particulièrement reconnu pour :

 

·        Réduire le stress

 

·        Atténuer la fatigue et l’asthénie (fatigue physique)

 

·        Préserver l’équilibre nerveux et musculaire

 

 

Les aliments qui en contiennent:

 

·         le beaufort,

 

·         les sardines à l’huile,

 

·         les fruits de mer,

 

·         les escargots,

 

·         le cacao,

 

·         le café,

 

·         le chocolat noir à 70 % de cacao,

 

·         les noix de cajou,

 

·         les amandes,

 

·         les épices (graines de cumin, de coriandre, curry, gingembre moulu…),

 

·         les pains, bananes et riz complets,

 

·         le tofu.

 

 

Dormir suffisamment

 

Une nuit blanche suffit à affaiblir le système immunitaire, car elle réduit le nombre d’une certaine famille de globules blancs.

 

Même si le temps de sommeil reste une donnée propre à chacun, les médecins recommandent tout de même de dormir au moins 7 à 8 heures.

 

Pratiquer une activité physique régulière

 

Un exercice modéré, c’est-à-dire 30 à 60 minutes de marche par jour, la plupart des jours de la semaine, est bénéfique et immunostimulant. Il réduit le risque d’infections respiratoires d’environ 40 %.

 

Pour autant, n’en faites pas trop, un exercice intense et prolongé peut affaiblir le système immunitaire, facilitant l’entrée et la multiplication des virus dans l’organisme.

 

Faire des pauses pour déstresser

 

Yoga, jardinage, lecture, ciné, sorties ou repas entre amis… La nature de l’activité importe peu. Ce qui compte, c’est de se détendre car le stress, la fatigue et le surmenage affaiblissent le système immunitaire.

 

Faire le plein de vitamine D

 

Elle active des globules blancs (lymphocytes T) nécessaires pour fabriquer des anticorps et détruire les microbes. Dans l’alimentation, on en trouve surtout dans les poissons gras:

 

·        foie de morue et son huile,

 

·        harengs fumés,

 

·        maquereaux,

 

·        sardines,

 

·        anchois…

 

Le Dr Lorrain conseille aux femmes ménopausées et aux personnes âgées qui, dans leur grande majorité manquent de vitamine D, de prendre une dose plus importante, trois à quatre fois la dose journalière recommandée (1000 unités), sous forme de médicaments ou de compléments alimentaires. Deux formes sont les plus courantes, la D2, dorigine végétale, et la D3, dorigine animale.

 

 

Miser sur les probiotiques

Le microbiote intestinal est l'ensemble des micro-organismes hébergés dans le tube digestif.

 

Notre microbiote comprend près de 100 000 milliards de bactéries, dix fois plus que le nombre de cellules du corps, et pèse plus lourd que le cerveau, jusqu'à deux kilos. Un gramme d'excrément humain contient plus de bactéries qu'il n'y a d'êtres humains sur Terre. Il nous faut donc accepter d'être des êtres non-indépendants hébergeant d'autres êtres vivants qui nous sont indispensables. Respecter et cultiver cette symbiose active est probablement une clé majeure de notre santé.

 

"Toute maladie commence dans les intestins". Dans le cadre de l'opération Télévie, le professeur Vincent Castronovo partait de cette citation d'Hippocrate pour démontrer que bien traiter cet organe qu'est le microbiote intestinal pouvait être bénéfique pour notre santé.

 

Les probiotiques sont des micro-organismes utiles qui constituent la flore buccale, intestinale et vaginale.

 

Leur présence permet notamment de contrer la prolifération des micro-organismes nuisibles qui peuvent, par exemple, provoquer des diarrhées infectieuses ou des vaginites. Les probiotiques contribuent également à la digestion des aliments. Plus particulièrement, il est établi que les produits laitiers fermentés, comme le yogourt, facilitent la digestion du lactose1, notamment chez les personnes qui y sont intolérantes. Les suppléments de certains probiotiques, les lactobacilles notamment, ont aussi cet effet, mais à un degré moindre.

 

 

Dans un organisme sain, le tube digestif est colonisé par environ 100 000 milliards de bactéries appartenant à 400 espèces différentes. De 30 à 40 espèces de ces bactéries représentent 99 % de la flore qui forme un écosystème stable essentiel au maintien d’une bonne santé. Tout événement qui perturbe l’équilibre de la flore intestinale peut provoquer une diarrhée. Il peut s’agir d’une maladie (infection, déficience du système immunitaire), mais aussi d’un traitement médical, notamment des antibiotiques.

 

 

Les probiotiques agissent par 3 principaux mécanismes. Le premier consiste à moduler l’activité du système immunitaire intestinal. Les probiotiques renforcent l’immunité lorsqu’elle est faible, par exemple au moment du développement du système immunitaire chez l’enfant, ou de son vieillissement chez les personnes âgées. Ils diminuent également la sur-activation du système immunitaire, notamment dans les cas d’allergies ou de maladies inflammatoires de l’intestin. En second lieu, les probiotiques augmentent la fonction de barrière de la muqueuse intestinale, par exemple en accentuant la production de mucus ou des anticorps de type IgA.

 

Finalement, les probiotiques ont des effets antimicrobiens directs, en prenant la place des bactéries pathogènes (phénomène de compétition) et en empêchant leur adhésion aux parois intestinales.

 

 

Les bactéries lactiques comptent parmi les principaux probiotiques. Leur nom générique vient du fait qu’elles produisent de l’acide lactique. Elles comprennent, notamment, les lactobacilles (bactéries du genre Lactobacillus), les bifidobactéries (bactéries du genre Bifidobacterium) et certains streptocoques (bactéries du genre Streptococcus).

 

Ce sont des bactéries de ce type qui servent généralement à la production du yogourt (Lactobacillus bulgaricus, Streptococcus thermophilus), de la choucroute, des légumes lactofermentés et du salami (Lactobacillus plantarum).

 

 

La levure de bière active (ou « vivante ») est également un probiotique. Elle est constituée de champignons microscopiques, généralement de l’espèce Saccharomyces cerevisiae. Ces micro-organismes, qui ne sont pas pathogènes, digèrent le sucre et l’amidon des céréales, créant un milieu riche en protéines et en vitamines, principalement en vitamines B (il s’agit de l’une des plus importantes sources naturelles de thiamine, une vitamine B essentielle au métabolisme des hydrates de carbone et des gras). Le milieu créé par la levure est séché à froid et réduit en poudre, laquelle est vendue en vrac ou en sachets, ou sous forme de capsules ou de comprimés.

 

 

·        Prévenir et traiter la diarrhée infectieuse (gastroentérite et tourista).

 

·        Soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable.

 

·        Prévenir la récidive en cas de pouchite.

 

·        Traiter l’infection par Helicobacter pylori

 

·        Prévenir les diarrhées associées aux antibiotiques et au Clostridium difficile

 

·        Prévenir les infections nosocomiales ou associées à un traitement médical.

 

·        Prévenir les rechutes de colite ulcéreuse.

 

·        Traiter ou prévenir les infections vaginales.

 

·        Prévenir la diarrhée causée par une radiothérapie, l’eczéma atopique chez les enfants à risque.

 

·        Traiter la constipation.

 

·        Prévenir les récidives de la maladie de Crohn.

 

·        Traiter l’eczéma atopique des enfants à risque.

 

 

 

Des oligoéléments pour renforcer ses défenses immunitaires

 

 

Les oligoéléments sont des minéraux assurent et jouent un rôle de catalyseurs, un peu comme l’étincelle qui démarre le moteur d’une voiture. Ils sont en effet les réactions de l’organisme nécessaires pour bien se défendre contre les virus, faire face au stress ou à la fatigue... Et si on les trouve dans notre alimentation, un coup de pouce est parfois nécessaire.

 

Cuivre, or, argent… ces minéraux, peu présents naturellement dans l’organisme, nous donnent un coup de pouce pour lutter contre les virus ou les coups de mou au cœur de l’hiver. Nos conseils pour choisir les compléments alimentaires les plus adaptés à votre état.

 

« Chez les personnes âgées notamment, les observations montrent qu’elles n’atteignent pas toujours les apports nutritionnels conseillés pour le fer, le zinc, le sélénium ou le magnésium. Une supplémentation à très faible dose peut donc être utile pour relancer leur métabolisme C’est particulièrement vrai l’hiver, lorsque l’organisme est mis à rude épreuve par le froid et les virus.

 

Les oligoéléments stimulent nos défenses immunitaires

 

« Prendre des oligoéléments est utile si l’on fait des infections à répétition», suggère le Dr Picard-Paix. De manière générale, « les études prouvent que les oligoéléments renforcent les défenses: les marqueurs de limmunité sont par exemple améliorés avec des supplémentations en zinc et en sélénium », reconnaît Isabelle Hininger-Favier.

 

Ce duo zinc-sélénium est particulièrement utile après 65 ans, car les études ont montré qu’une supplémentation diminue le risque d’infections broncho-pulmonaires.

 

Avant 65 ans, c’est plutôt le trio cuivre-or-argent qui est utilisé pour contrer virus (rhume, grippe, gastro…) et bactéries. Le cuivre est à la fois antiviral et antibactérien, l’or stimule l’action des globules blancs et l’argent est plutôt bactéricide.

 

En cas d’infections ORL chroniques (angines, rhinos, sinusites…), ce trio est associé au soufre, qui participe à la régénération des muqueuses du nez et de la gorge.

 

Tous ces oligoéléments peuvent être utilisés en traitement de fond préventif, dès l’automne et pendant au moins trois mois. On prend chaque oligoélément (ou synergie type cuivre-or-argent) deux à trois fois par semaine, en alternant si l’on en associe plusieurs.

 

En cas de rhume ou autre infection hivernale, on peut aussi augmenter la dose (deux fois par jour) pendant quelques jours, pour soutenir les défenses.

 

Les oligoéléments luttent contre la fatigue

 

 « Contrairement à la vitamine C, les oligoéléments ne vont pas apporter un coup de fouet immédiat. En revanche, ils vont aider à modifier le terrain pour retrouver de l’énergie de manière durable », précise Florence Raynaud

 

Intéressants donc si on ressent un gros coup de mou au début de l’hiver, pour éviter qu’il ne se transforme en fatigue durable.

 

En parallèle du trio cuivre-or-argent, qui booste l’immunité mais aide aussi à récupérer, souvent prescrit pendant les périodes de convalescence, on ajoutera du sélénium si on se sent faible physiquement, car un déficit est souvent synonyme de fatigue musculaire.

 

En cas d’épuisement nerveux: on se sent à fleur de peau, on craque pour un rien… le trio cuivre-or-argent sera associé au magnésium, car le stress épuise notre stock et nos cellules nerveuses en ont besoin pour bien fonctionner.

 

Tous ces traitements sont à prendre en alternance, deux à trois fois par semaine, pendant au moins un mois.

 

Les oligoéléments nous aident à garder un bon moral

 

Lorsque la fatigue hivernale s’accompagne d’une petite déprime, liée notamment au manque de lumière, le lithium est prescrit pour rééquilibrer le moral à des doses infinitésimales, bien moindres que celles utilisées en psychiatrie pour soigner la dépression. Il peut s’ajouter aux oligoéléments antifatigues.

 

En cas d’anxiété chronique, « avec des problèmes de sommeil notamment, préférer le duo manganèse-cobalt, seul ou en complément », précise le Dr Picard-Paix.

 

Ces traitements sont à prendre tous les jours, jusqu’en février-mars pour lutter contre le blues hivernal ou pendant les périodes stressantes (comme les examens, un gros dossier à rendre au travail…), un mois minimum.

 

 

 

Les précautions à prendre

 

« Les quantités apportées par les spécialités d’oligothérapie étant de l’ordre du milligramme ou du microgramme, le risque de surdosage est quasi nul, on peut même en donner chez l’enfant, dès 3-4 ans », précise Florence Raynaud.

 

Un risque de cumul. Attention toutefois à ne pas les cumuler avec des compléments alimentaires qui en contiennent aussi!

 

Des prises à distance. Certains oligoéléments doivent être pris à distance pour ne pas risquer d’annuler leurs effets: sélénium et cuivre ou manganèse et sélénium, par exemple.

 

 

Des contre-indications :

 

Le magnésium en cas d’insuffisance rénale risque d’être mal éliminé et stocké en excès, le zinc en cas de cancer pourrait favoriser la prolifération des cellules.

 

Mieux vaut demander conseil à un médecin, un naturopathe ou un pharmacien pour déterminer le protocole adapté à son état, d’autant que « le risque principal, en les prenant mal, est surtout de ne pas être efficace ».