Approche holistique

Les spécialistes de la médecine allopathique conventionnelle ont tendance à considérer le patient comme un “foie”, un "intestin "ou un “sein”, alors qu'une approche holistique de la santé considère chaque personne dans sa globalité.

En effet, le mot "holistique" est dérivé du grec "holes" qui signifie "tout entier".

 

Le principe fondamental de l'approche holistique consiste à comprendre l’état de santé ou de déficience d’une personne en fonction de ses facteurs physiques, psychologiques, sociaux, écologiques et spirituels.

Chacun de nous fait un voyage unique qui ne saurait se répéter sous le même aspect, ainsi notre état de santé nous indique à quelle étape du voyage nous nous trouvons en ce moment précis.

Hahnemann, père de l'homéopathie, disait «la maladie commence, quand nous justifions par l'extérieur le malaise intérieur».

Tout symptôme d'une maladie, qu'il soit d'ordre physique, psychique ou spirituelle, nous délivre un message spécifique qu'il s'agit de décoder, d'accepter et de mettre à profit pour notre voyage en ce monde. Tout véritable processus de guérison est l'acceptation du principe de notre unité.

L'approche holistique favorise un mieux-être chez l'individu parce qu'elle tient compte de tous ces facteurs par un traitement individualisé spécifique, adapté à chaque cas.

Les moyens mis en œuvre doivent réconcilier l'homme avec lui-même, lui faire prendre conscience de ses erreurs, et l'aider à nettoyer ses blocages physiques, énergétiques, émotionnels et mentales afin qu'il devienne la personne qu'il aurait dû être si les aléas de la vie, l'éducation, les traumas,... ne l'avaient pas entrainés vers un autre chemin.

L'approche holistique repose sur 3 piliers :

  • Considérer l’individu sur plusieurs plans (physique, psycho émotionnel, environnemental,…)
  • Considérer l’individu comme unique
  • Déterminer systématiquement, si possible, l’origine des pathologies et appliquer un traitement causal doublé d’un traitement de fond (conséquences)

Les différentes pratiques, dites « médecines alternatives », qui considèrent l’individu dans son ensemble sont elles-mêmes complémentaires entre elles. Elles sont donc regroupées sous un seul concept celui de «médecine holistique» et tendent ainsi vers l’unification des méthodes thérapeutiques.

Aujourd'hui cette approche s'impose comme une nécessité absolue pour pallier aux défaillances d'un système de santé trop souvent axé sur l’hyper - spécialisation, et subissant de plus en plus les contraintes du marché au point que les patients sont devenus des « clients », des « usagers ».

Un praticien en «médecine holistique» se doit d’avoir des compétences élargies dans différents domaines d’approche afin d’en faire une synthèse, d’exercer sa profession pleinement, et le plus efficacement possible.

Bien entendu, si cela dépasse sa compétence, il se doit d’orienter vers tel ou tel spécialiste de médecine allopathique.

 

À l'aide des méthodes traditionnelles de diagnostic, différenciation et choix des traitements, la médecine traditionnelle cherche à combiner le traitement du problème de fond, avec celui de ses symptômes ou manifestations. Traiter le fond permet d'améliorer ou guérir toute maladie sous-jacente tout en renforçant et amplifiant le traitement du symptôme. Chaque fois que possible, la médecine chinoise vise à traiter le problème à tous les niveaux et à procurer ainsi beaucoup plus qu'un soulagement palliatif.
Le traitement du fond aborde également l’aspect particulièrement important du rôle de l'état mental et émotionnel. Le déséquilibre émotionnel est l'une des causes traditionnelles de la maladie et certains comportements émotionnels tels que le refoulement des émotions jouent un rôle important dans le développement des pathologies douloureuses.